liberté ou volonté

Publié le 15/03/2012 à 06:42 par consciencetemoindemoimeme Tags : liberte volonté moi

Quand je veux, dans l'action, je ne pense pas à la liberté. Au cours d'une volition, si jamais je pense à la liberté, ne serait-ce pas là le début d'une remise en cause? Il est peut-être temps de changer de chemin? Autrement dit je cesse pour un temps de vouloir. C'est pourquoi, quand je veux, je ne suis pas libre, ou plus précisément la question de liberté ne se pose pas.

A l'inverse quand je ne veux pas, mais qu'est ce à dire? Voilà: il m'arrive de "bloquer", je me "statufie". C'est alors que je fais l'expérience de la liberté. Un choix immense s'offre à moi: je peux me promener, voir mes voisins, peindre, lire, etc. Je peux, je peux, mais je reste de pierre. Je jouis de la liberté mais en souffrance. A la différence de l'ataraxie. C'est l'immobilisme total, la stérilité absolue. Néanmoins ce n'est qu'un leurre. Mon thérapeute me dit lorsque je "bloque" en séance que je dépense une énergie folle à me taire (ce qui perturbe bien sûr le thérapeuthe qui travaille beaucoup avec les mots). Autrement dit je ferais montre d'une volonté monstrueuse ne visant qu'à saborder la moindre volonté naissante qui me pousserait sinon à parler, me promener, etc.

Mais du coup la liberté n'est-elle qu'illusion?

le mal-entendu

Publié le 25/02/2012 à 01:14 par consciencetemoindemoimeme Tags : photo

Effectivement on pourrait croire à un mauvais tour du Malin. L'impossibilité de se rencontrer, de se comprendre. Pire! Je n'ai plus grand chose de commun avec l'être qui m'habitait hier. J'aurais du mal à le reconnaître. Sur la photo, un étranger. On fait semblant. Bah qu'importe si nous sommes tous à la même enseigne! Santé!

un temps d'avance - la chasse à l'homme est ouverte

Publié le 22/02/2012 à 08:55 par consciencetemoindemoimeme Tags : moi

Je m'observe. Mais le moi que j'observe a un temps d'avance. Ou bien l'observation a un temps de retard. Si l'observation est intéressante elle est néanmoins périmée. Bah! Un mal pour un bien. J'arriverai peut-être à chasser mon être de l'ornière. Ce journal pourrait y participer en partie. Je ne dois pas me relâcher.

dualité

Publié le 21/02/2012 à 10:50 par consciencetemoindemoimeme Tags : moi chez

Soit je trouve un moyen, soit j'agis.

Là réside un danger chez moi. Il m'arrive de trouver une solution à un problème. Mais du coup je ne la mets pas en oeuvre. L'avoir trouvée me suffit. C'est stérile. Comme un acte non accompli. Bref de l'impuissance.

Pas de doute. Je tourne en rond.

Le prêtre touchait le sexe de l'enfant qui chantait Dieu

Publié le 21/02/2012 à 10:04 par consciencetemoindemoimeme Tags : vie

C'est l'origine de la statue. Venait toujours un moment où cela cessait. Et je redevenais vivant.

Depuis sans m'en rendre compte je me statufie pour un oui pour un non. A la faveur de la moindre pause. Statistiquement arrive en tête le séjour aux toilettes. Mais le phénomène recouvre tous les champs de la vie.

Quand je suis statue, j'attends l'évènement qui y mettra un terme. La plupart du temps, comme je suis seul, je finis par subir la pression de l'angoisse montante.

J'ajoute que je j'en veux pas à personne. C'est mon destin. J'aimerais seulement trouver un moyen pour ne plus basculer quasi automatiquement comme aujourd'hui.

On me parle de volonté. Je pense avoir la volonté. Celle de trouver. La preuve. Néanmoins il y a un avant et un après. Impossible de tricher. On ne peut être et avoir été. Je dois faire avec. Soit. Mais je veux trouver une sortie.

Merci Aristote

Publié le 20/02/2012 à 22:55 par consciencetemoindemoimeme

1° Le bloc de pierre contient en puissance la future statue.

2° Quand je me statufie, je contiens en puissance l'acte... qui ne sors pas.

De fait je ne parviens pas à arrêter mon choix sur un acte. Toujours le leitmotiv: "Et après?". Est-ce du masochisme ou n'y crois-je pas?

Alors Aristote, tu cales?

bouteille à la mer

Publié le 20/02/2012 à 14:08 par consciencetemoindemoimeme Tags : monde moi

Je ne suis pas allé travailler. J'ignore si je vais y aller tantôt. Tant que personne ne pointe son flingue sur ma tempe... Ca m'arrangerait du reste. Mais la liberté. La liberté m'emmerde. Je n'en fais rien.

Il m'arrive de dire: "Quand ça va, ça va. Quand ça va pas, ça va pas." Idiot?! Pas si sûr si je considère le nombre de personnes qui ne comprennent pas. Par exemple pourquoi je reste bloqué. "Va te promener... Ecoute un disque... Viens nous voir..." Autrement dit: "Réagis!" Mais justement, si je réagis, quand je réagis, c'est que ça va. Or justement ça ne va pas.

Je décroche très facilement. Je passe de l'autre côté du miroir à la faveur d'une simple réflexion. Au sens propre du terme c'est à dire d'un arrêt sur moi-même. Je ne participe plus au monde. Je deviens prisonnier. Enfermé. En général je m'isole. Du reste quelqu'un me voyant ainsi et constatant son impuissance finit par s'écarter. Je ressens la vacuité. L'angoisse qui naît, ne viendrait-elle pas de la solitude. Ni plus, ni moins.

Cet apragmatisme, je le vis depuis longtemps. Je ne suis pas sûr de vouloir tant m'en défaire que d'arriver à en tirer quelque chose. Mais peut-être est-ce par définition impossible.

Quand faut y aller...

Publié le 19/02/2012 à 20:44 par consciencetemoindemoimeme Tags : homme moi

Je ne sais pas. Je suis un individu qui ne sait pas. Et je suis seul.

Quand j'essaie de plonger dans le savoir, très vite je ressors abattu. Je n'ai pas le bagage suffisant pour suivre.

Et puis,il y a le malentendu. Quand il m'arrive de converser avec quelqu'un,  je m'aperçois à un moment donné que nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde. Malgré tous nos efforts respectifs, c'est très difficile.

Restent la pharmacopée ou/et le thérapeuthe. Très tôt j'ai refusé la solution de facilité, les comprimés. Sans raison valable, disons que je ne veux pas devenir artificiellement un autre, même d'aplomb.

Le thérapeute donc. L'homme-médecine. Le sorcier. Je ne tiens pas à me faire embarquer. Et je dois veiller au malentendu. Pour autant j'ai besoin de ce contact extérieur. Combiné avec mon immersion en moi-même. Or donc...

Il m'arrive de bloquer. Je deviens caillou.Bien sûr je respire, le sang circule. J'hiberne.Tout se fige: action, projet.

Le vide. Très vite comblé par... les mots. Quelques phrases qui tournent sans arrêt dans ma tête: "Je n'arrive pas à m'exprimer." - "Et après?" - "Pourquoi, pourquoi pas?!" - "Je n'ai rien à dire."

L'angoisse monte. Et le temps passe.

Finalement (est-ce la fatigue nerveuse?) je me remets en marche. Profitons-en.

Quand faut y aller...

Publié le 19/02/2012 à 20:44 par consciencetemoindemoimeme Tags : homme moi

Je ne sais pas. Je suis un individu qui ne sait pas. Et je suis seul.

Quand j'essaie de plonger dans le savoir, très vite je ressors abattu. Je n'ai pas le bagage suffisant pour suivre.

Et puis,il y a le malentendu. Quand il m'arrive de converser avec quelqu'un,  je m'aperçois à un moment donné que nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde. Malgré tous nos efforts respectifs, c'est très difficile.

Restent la pharmacopée ou/et le thérapeuthe. Très tôt j'ai refusé la solution de facilité, les comprimés. Sans raison valable, disons que je ne veux pas devenir artificiellement un autre, même d'aplomb.

Le thérapeute donc. L'homme-médecine. Le sorcier. Je ne tiens pas à me faire embarquer. Et je dois veiller au malentendu. Pour autant j'ai besoin de ce contact extérieur. Combiné avec mon immersion en moi-même. Or donc...

Il m'arrive de bloquer. Je deviens caillou.Bien sûr je respire, le sang circule. J'hiberne.Tout se fige: action, projet.

Le vide. Très vite comblé par... les mots. Quelques phrases qui tournent sans arrêt dans ma tête: "Je n'arrive pas à m'exprimer." - "Et après?" - "Pourquoi, pourquoi pas?!" - "Je n'ai rien à dire."

L'angoisse monte. Et le temps passe.

Finalement (est-ce la fatigue nerveuse?) je me remets en marche. Profitons-en.